Vigilance agroalimentaire après les catastrophes au Japon
Au Japon, les conséquences du tsunami et des irradiations nucléaires sur l’agriculture du pays se précisent. La région du Japon dévastée par le tsunami est la plus poissonneuse au monde. Elle représente aussi le quart de la production de riz nationale.
En attendant la reconstruction, les importations de maïs et de soja ont baissé. La demande en matière première de la région, qui importe près de 65 % de ses besoins en maïs, devrait souffrir. D’ailleurs, le tsunami aurait réduit de 15 à 20 % les capacités de stockage de céréales au Japon, ce qui pourrait réduire les importations de maïs du pays de 500.000 à 1 million de tonnes.
La découverte d’épinards contaminés, à 120 kilomètres de la centrale endommagée de Fukushima, était inattendue. Les taux de radiation qu’ils contiennent sont 27 fois plus élevés que les normes autorisées.
En France, la Commission de recherche et d’information indépendantes
sur la radioactivité (Criirad), qui s’est procuré les chiffres officiels de la radioactivité au Japon, a publié un communiqué alarmant sur les niveaux présents dans la nourriture.
La région du Tohoku, proche de l’épicentre du séisme, est réputée dans tout le Japon pour les coquilles Saint-Jacques, les bonites et les ailerons de requin.
L’UE a annoncé son intention d’abaisser le niveau de radioactivité
autorisé pour les aliments importés du Japon, afin de s’aligner sur les normes de ce pays, plus sévères.
Quant aux importations agroalimentaires en provenance des régions japonaises « sûres », il n’y a pas de tests au départ, mais les pays de l’UE sont tenus de vérifier 20 % des lots.
En attendant la reconstruction, les importations de maïs et de soja ont baissé. La demande en matière première de la région, qui importe près de 65 % de ses besoins en maïs, devrait souffrir. D’ailleurs, le tsunami aurait réduit de 15 à 20 % les capacités de stockage de céréales au Japon, ce qui pourrait réduire les importations de maïs du pays de 500.000 à 1 million de tonnes.
La découverte d’épinards contaminés, à 120 kilomètres de la centrale endommagée de Fukushima, était inattendue. Les taux de radiation qu’ils contiennent sont 27 fois plus élevés que les normes autorisées.
En France, la Commission de recherche et d’information indépendantes
sur la radioactivité (Criirad), qui s’est procuré les chiffres officiels de la radioactivité au Japon, a publié un communiqué alarmant sur les niveaux présents dans la nourriture.
La région du Tohoku, proche de l’épicentre du séisme, est réputée dans tout le Japon pour les coquilles Saint-Jacques, les bonites et les ailerons de requin.
L’UE a annoncé son intention d’abaisser le niveau de radioactivité
autorisé pour les aliments importés du Japon, afin de s’aligner sur les normes de ce pays, plus sévères.
Quant aux importations agroalimentaires en provenance des régions japonaises « sûres », il n’y a pas de tests au départ, mais les pays de l’UE sont tenus de vérifier 20 % des lots.